En ce mardi 8 mars, journée de la femme, faisons un petit bout de route avec Manue, qu’une grande majorité de vous côtoie depuis maintenant 13 ans. Comme on dit, elle fait « partie des murs ». Elle nous raconte son histoire et partage son grand amour pour cette boutique qu’elle a vue évoluer aux fils des années.
Manue, comment es-tu arrivée chez AMC 7 ?
Je suis arrivée au magasin vraiment par hasard.
J’avais 21 ans, et mon beau-frère, qui travaillait à l’époque en tant que mécanicien cycles, m’avait informé qu’Edmond Gayral (fondateur d’AMC7) était à la recherche d’une personne pour faire évoluer le site internet de la structure.
Ayant fait des études d’informatique (BTS informatique de gestion) j’ai décidé de pousser les portes de la boutique. Boutique que je trouvais tellement atypique de par sa conception et son emplacement géographique. Combien de fois je suis passée devant en me demandant comment un magasin de vélo pouvait être implanté à cet endroit… ?
Au fil de nos échanges, j’ai vite compris que ma mission n’allait pas s’arrêter simplement à la gestion et à la mise au goût du jour du site internet.
Quelques semaines après mon arrivée, en mars 2009, je commençais à découvrir et me familiariser avec le vocabulaire technique des composants d’un vélo (cassette, corps de roue libre, ….) et depuis le début je ne cesse d’apprendre, car le monde du vélo est en constante évolution.
Quelle est ta pratique du vélo ?
Je pratique le vélo plaisir, je ne suis pas une compétitrice dans l’âme. J’ai fait mes premiers tours de pédale avec mon grand-père en Lozère. Native de Florac, nous adorions tout deux enfourcher la petit reine pour des sorties au cœur des Cévennes (Saint Julien d’Arpaon, le Col du Sapet…).
Ah Lozère, tu m’aères…
Aujourd’hui je pratique aussi bien le vtt, le route, que l’électrique et c’est en famille, avec mon compagnon et ma fille, que nous aimons balader pour profiter des fabuleux paysages que nous offre le département Ardéchois.
Quel est ton positionnement en tant que femme dans un magasin de vélo ?
Je pense qu’être une femme dans le milieu du cycle n’est pas du tout un handicap. On pourrait penser que le côté « technique » est un obstacle mais pas du tout. Il suffit d’avoir envie d’apprendre et de comprendre.
Le milieu du vélo reste encore très masculin, mais il suffit de montrer qu’on apprend vite et qu’on est capables de faire aussi bien pour se faire accepter. La mixité dans tout métier est une richesse car chacun des deux sexes apporte sa vision du métier et il en ressort un enrichissement mutuel.
Tu as suivi depuis 13 ans les évolutions du marché du vélo, comment Amc7 s’est positionné ?
Sans faire l’historique de la bicyclette, il est clair que l’industrie du vélo à beaucoup évoluée au fil du temps, et que les machines des années Anquetil, Meck, Hinault s’éloignent des matériels de l’époque actuelle.
AMC 7 a su, dès le début, s’insérer dans le tissu local. Un atelier ouvert, avec allées-et-venues de clients, et la plupart du temps des vélos exposés en extérieur renforcent le caractère « vivant » de la boutique.
Les services proposés à l’atelier se sont élargis, notamment avec l’arrivée des vélos à assistance électrique qui nécessitent une prise en charge différente avec des outils de diagnostic spécifiques.
Et il est désormais possible de visualiser notre stock vélo en temps réel depuis la création de notre boutique en ligne en 2021. Cette étape s’inscrit dans ce développement et suit l’évolution des habitudes d’achats. Il nous a paru nécessaire de s’y adapter.
Et maintenant, depuis fin janvier 2022, vous pourrez venir découvrir notre deuxième boutique à Aubenas (43 Avenue de Bellande) et c’est toujours avec le même plaisir que j’accueille et renseigne les habitués comme les nouveaux clients.